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Un répit pour les aidants familiaux

Créée en 2006, la Cohabitation Intergénérationnelle est un dispositif d’entraide solidaire, innovant et porteur de sens où une personne âgée, de plus de 60 ans, met un logement à disposition d’un jeune, de moins de 30 ans, en contrepartie d’une présence, entraide ou complément de revenus, concept soutenu par la loi Elan depuis novembre 2018.

Nous mesurons aussi combien les liens intergénérationnels  sont une vraie force, une entraide solidaire et comment ils permettent à nos seniors et nos étudiants d’avoir un vrai rôle d’utilité sociale, de se sentir valorisés.

Mais aussi…

En quoi la cohabitation intergénérationnelle peut être une solution de répit pour les proches aidants

VOUS qui êtes ou serez peut-être parmi les 11 millions d’aidants familiaux en France.

VOUS qui avez ou aurez la lourde charge d’accompagner votre proche aîné dépendant en raison de sa perte d’autonomie. Un véritable parcours de combattant qui peut avoir des conséquences et des répercussions économiques et psychologiques. 

Les difficultés des aidants familiaux

Qu’est-ce qu’un proche aidant, quel est son rôle ?

L’aidant familial, ou proche aidant, est une personne qui apporte une aide régulière à un proche qui se trouve en situation de perte d’autonomie. L’aidant intervient dans les actes du quotidien que la personne dépendante n’est plus capable de réaliser seule.

Qu’est ce qui crée le sentiment d’isolement des aidants ?

L’éloignement physique du domicile de son parent dépendant, le manque de disponibilités soit par son statut de salarié ou/et enfants ou petits-enfants à s’occuper ainsi que l’aspect financier en raison du coût d’aides supplémentaires en fonction du GIR (Groupe Iso-Ressources) pour venir en aide à son parent sont autant de facteurs qui suscitent de l’anxiété et donc un sentiment d’isolement.

Quelles sont les conséquences de l’isolement chez les aidants ?

  • Près de 40 % des salariés* (en particulier des femmes  culturellement c’est elles qui accomplissent ce rôle d’aidant) ont la fois un enfant et un parent dépendant de + de 85 ans. Ces croyances sociétales nourrissent des sentiments de culpabilité, de conflit de loyauté chez les aidant.es qui n’osent pas ou peu demander de l’aide.
  • Taux d’absentéisme plus important chez les aidants actifs, 19% d’entre eux* s’absentent pour s’occuper d’un proche, que leurs collègues non aidants. 16 jours d’arrêt supplémentaires* c’est la moyenne d’un salarié qui assume le rôle d’aidant auprès d’un proche âgé en perte d’autonomie.
  • Diminution de sa vie sociale et familiale, moins de temps pour leurs loisirs, des effets néfastes sur la santé mentale, épuisement, traumatismes provoqués par l’inversion des rôles.

Comment rompre l’isolement des aidants ?

Les aidants familiaux ou proches ont besoin de sentir soulagés, rassurés et accompagnés car beaucoup d’entre eux aujourd’hui sont en difficultés :

  • Trouver la bonne solution pour son parent âgé engendre du stress et de la responsabilité
  • Faire accepter à son parent âgé sa dépendance en raison de la perte d’autonomie est parfois source de conflit.
  • S’ajoute l’aspect financier qui peut créer un sentiment d’impuissance et de culpabilité

Mesures existantes :

  • Aides financières : Les exonérations de cotisations sociales, l’allocation personnalisée d’autonomie
  • Le congé du proche aidant
  • Plateformes d’accompagnement et de répit
  • Les lignes d’écoute : Une porte d’entrée pour les aidants vers la qualification de leurs situations. Le téléphone préserve l’intimité, la confidentialité pour leur faire prendre conscience du besoin de soutien, et orienter vers des structures adaptées.
  • Des associations proposent des ateliers, des cafés ou des rencontres permettant aux aidants de rencontrer d’autres aidants et ainsi de s’apporter mutuellement en libérant la parole avec bienveillance. 

Accueillir un étudiant aide à soulager les aidants.

Loger un étudiant chez son proche âgé permet de :

  • Retrouver « sa vie d’avant »
  • Se sentir soulagé
  • Moins d’absentéisme au travail
  • Garantir un lien encore plus proche avec son parent grâce à l’étudiant
  • Maintenir son proche à domicile
  • Etre plus serein et se sentir rassuré car un relais veille sur son parent
  • Stimuler intellectuellement son parent grâce aux discussions journalières
  • Effets bénéfiques sur la santé mentale du senior, moins de dépression, redonne goût à la vie, sentiment d’utilité et donc valorisation
  • Remédier aux difficultés financières

Aujourd’hui chez ensemble2générations, 2 personnes sur 3 qui nous contactent sont des aidants familiaux.

«Gériatre hospitalière, j’ai accompagné tant de famille à vivre le « grand âge » de leurs parents, qu’il m’a été facile de comprendre les enjeux de la cohabitation intergénérationnelle. Le souhait le plus cher de ma Maman était de rester chez elle mais pour elle il était difficile d’accepter sa perte d’autonomie, de la reconnaître et encore plus de la montrer à ses enfants. D’une fratrie de 3 enfants, nous étions tous en activité professionnelle. Organiser une visite, des aides, le passage d’une infirmière… tout cela est possible mais la nuit est longue, et à la tombée de la nuit avec la perte des repères, Maman répétait les épisodes d’angoisse, qui compte tenu de sa fragilité nous amenait souvent à appeler SOS médecin, voire à dormir chez elle.»

 

F.V.

Nous défendons l’accompagnement humain personnalisé par une méthodologie bien spécifique. L’encadrement par notre structure est une garantie, un gage de confiance, une veille au bon déroulement de la cohabitation.

Depuis 2006, ensemble2générations, c’est 93 % de réussite, + 7000 cohabitations dans 32 villes sur le territoire national.

Retrouvez le témoignage complet d’une aidante

*Sources CREDOC, Petits-Frères des Pauvres

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